Retour en force en compétition !

Après presque 2 ans de pause forcée, la Team compétition de l’Aspala était surmotivée avant de participer début décembre au championnat départemental de bloc des Hauts-de-Seine.

Les résultats sont à la hauteur de l’investissement mis à l’entraînement depuis le début de la saison :


– Magali Pons, première ex-aequo en catégorie Vétérans femmes. Il faut croire que Magali doit être un prénom qui aide à serrer les prises, puisque notre présidente partage la plus haute marche du podium avec une autre Magali, mais du club de Suresnes 🙂

Magali Pons, 1ère ex-aequo championnats départementaux de bloc des Hauts-de-Seine 2021 (vétérans)


– Alexandre Tong, également médaille d’or chez les Vétérans hommes. A l’issue d’une très belle compétition, il partage le podium avec un autre Aspalien, Fabien Teffot, en bronze.

Alexandre Tong, 1er, et Fabien Teffot, 3ème, championnats départementaux de bloc des Hauts-de-Seine 2021 (vétérans)


– Céleste Lecamp rajoute une nouvelle ligne à son jeune palmarès, en remportant le titre en catégorie U16 (Minimes) filles. Elle est accompagnée sur le podium par Ariane Compan, 3ème. Enora Duval n’est pas loin derrière, avec une prometteuse 5ème place.

Céleste Lecamp 1ère, et Ariane Compan (3ème), championnats départementaux de bloc des Hauts-de-Seine 2021 (U16)

– Chez les Seniors, Nils Soupey accroche une très belle 2ème place en étant le seul à toper un bloc très à doigts. Pas loin derrière Timothée Nguyen se classe 5ème et obtient lui aussi son ticket pour le championnat régional d’Ile-de-France.

Ils seront 5 de l’équipe en tout à participer aux Régions qui se dérouleront le 22 janvier prochain.

A noter également les belles performances des autres membres de la Team : Marouane Ben Jelloul, Sébastien Dorigo, et Luc Pagies.

Et une petite pensée pour nos 2 blessés du moment, Guillaume Joncour et Christophe Caudoux, qui se remettent tranquillement, en attendant de revenir plus fort !

Bravo à tous, la saison ne fait que commencer !

 

Sortie fin août dans le Briançonnais : retour vers le pays de cocagne des falaisistes

Pour cette sortie maintenant traditionnelle, nous avions choisi de revenir au même endroit que l’an dernier dans le grand chalet de la Bergerie au-dessus de Puy-Saint-Vincent 1400. Confort, bon air, vue imprenable sur le Pelvoux et la Tête d’Aval et tranquillité assurés. Et nous étions loin d’avoir épuisé toutes les possibilités presque infinies de falaises aux alentours. De fait, nous avons exploré d’autres sites, tous différents de ceux de l’an dernier, avec une météo encore quasi-parfaite et une équipe d’aspaliens toujours aussi enthousiaste et sympa.

L’équipe de choc :
Au dernier moment, Jonathan a dû annuler sa venue pour cause d’arrivée en avance de son bébé ; mais nous avons pu bénéficier de la participation d’une ‘guest star’ pendant deux jours, en la personne d’Alex (après c’était plus calme…). Et la photo ci-dessus a malheureusement été prise après le départ un peu anticipé de Franck. Mais nous étions bien 9, avec Aline, Livia, Mathilde, Marouane, Arnaud, Benjamin, Franck donc et Charles et Jérémie. Et Olivier, en famille pas loin, a même pu nous rejoindre lors d’une après-midi.

Le programme sportif :
Dimanche : démarrage à la Casse de Prelles ; très belles dalles calcaires très bien sculptées, avec de nombreuses voies dans le 5 et le 6 ; idéal pour commencer à se faire les doigts et les pieds ; tout le monde est bien motivé et enchaine 8 à 10 voies au cours de la journée.

Lundi : falaise des Ayes (Villard-Saint-Pancrace), dans un magnifique vallon isolé au-dessus de Briançon ; on y arrive en même temps qu’une équipe de stéphanois qui visent le même secteur de dalles à droite ; mais finalement on se répartit et on partage les sensations, ainsi que les façons de gérer un club d’escalade car le leur ressemble beaucoup au notre (Escapilade, avec une salle récente et une championne qui a commencé chez eux : Anouck Jaubert) ; on se déplace ensuite sur un secteur plus à gauche de murs fracturés ; en particulier, Franck donne beaucoup dans une large fissure-dièdre bien physique et à l’ancienne (on l’entend jusqu’à Briançon je pense) ; et Mathilde, Alex, Benjamin et Jérémie s’attèlent à quelques voies dans le 6/7 bien senti.

Mardi : c’est la journée de ‘mauvaise’ météo ; prudemment, on s’oriente vers une falaise toute proche de l’Argentière, les ‘conduites forcées’. Elle porte bien son nom puisque située juste à côté de ces fameuses conduites qui alimentent la centrale de l’Argentière ; un côté un peu ‘friche industrielle’ et juste au-dessus de la nationale… Mais un rocher différent et des voies intéressantes mais plus ardues. Après midi, les ‘vieux’ optent pour un transfert sur le site situé juste de l’autre côté de la vallée (l’Horloge) mais la pluie qui arrive vers 15h leur laisse à peine le temps de faire une voie avant de devoir rapatrier le chalet. On s’y rabat sur une partie de Yam’s pour certains et un moment de repos pour d’autres.

Mercredi : nous avons rendez-vous le matin avec Thomas (moniteur de Maloya Canyon), pour faire avec lui le joli petit canyon de Tramouillon au-dessus du beau village de Champcella. Nous sommes sept à nous mouiller (Aline et Marouane ont décliné) dans quelques jolis rappels et deux ou trois sauts. En prime, au départ de la gorge, un grand rapace, circaète Jean Le Blanc, nous survole majestueusement. Belle balade aquatique avec Thomas très sympathique et professionnel (nous recommandons).

 

L’après-midi, nous avons rendez-vous avec Olivier et nous optons pour la falaise du Ponteil toute proche. Nous commençons par un secteur plus facile à droite mais dans un rocher fracturé et pas toujours très sain, avec une ou deux frayeurs à la clé ; on change alors pour le secteur de gauche et on crache un peu nos poumons dans le chemin de liaison très raide ; mais on y profite d’un beau rocher plus en vertical/dalle et bien plus acheter cialis

sain ! Une longue journée mais dont on a vraiment bien profité, avec de mignons petits personnages dispersés sur le chemin de descente.

 

Jeudi : il nous fallait quand même revenir à Ailefroide, la Mecque de l’escalade dans la région ; deux cordées (Jérémie avec Franck et Arnaud, et Marouane et Livia) se forment pour aller faire des voies de 5-6 longueurs dans le secteur de la Draye (Two hot men et Remonte-pente directe) ; les autres vont grimper en couennes dans le même secteur du bas et dans le secteur ‘Amigos’, sur de belles dalles délicates en excellent granit. Comme toujours à Ailefroide, il fait bien frais le matin et bien chaud dès que le soleil atteint la paroi. Les couenneux observent simultanément la progression des deux cordées, notamment à l’heure de la sieste, et les premiers se retrouvent sur le chemin de la Draye pour une descente à pied plus ou moins douloureuse (Marouane et Mathilde ont laissé leurs baskets au pied de la voie et ils le regrettent amèrement). Benjamin attend que la paroi repasse à l’ombre pour attaquer dans le plus dur.
Encore une superbe journée dans ce site vraiment unique !

   

Vendredi : cap sur la grande falaise de Freissinières ; on s’oriente (c’est beaucoup dire) vers un secteur de droite qui nous demande bien 40 mn d’approche, en légère descente puis en montée raide (on découvrira le vrai chemin d’approche, deux fois plus court, au retour !); mais, à l’arrivée un joli secteur sans personne et au calcaire à gouttes d’eau très (très) abrasif ; heureusement qu’on a déjà fait de la corne mais il faut bien mettre les cinq doigts chacun dans sa goutte d’eau et éviter tout frottement sur la paroi ; Mathilde se fait soigner et Franck en sort un peu en lambeaux alors qu’il doit prendre le train le soir, mais il a tout donné ! Et Jérémie, Benjamin et Marouane s’attaquent en soirée à un 7b qui a l’air bien technique et physique ! Quel bouquet final !

Les moments conviviaux (comme on dit) et les points saillants à noter pour la prochaine fois :

  • Les courses du samedi : noter qu’il vaudra mieux aller au Leclerc qu’à Casino, même si ces derniers offrent des roses, car ils ont vraiment des problèmes de caisses et d’approvisionnement.
  • L’arrivée : il y a toujours une voiture qui s’égare dans la montée au chalet (le col de la Pousterle n’est pas très bien indiqué) et cette fois ci c’était celle de Benjamin…
    · Malgré un lever vers 7h30 et peut-être à cause de la belle terrasse, du petit déjeuner varié et de la préparation plus ou moins sophistiquée des picnics, il est difficile de partir avant 9h ; mais, après tout, on est en vacances.
  • En rapport avec l’item précédent, éviter les jeux addictifs du soir du type Code Names qui risquent de vous emmener à pas d’heure et d’avoir la tête dans le … le lendemain matin, les courbatures en prime.
  • Il parait qu’il ne faut pas trop manger le soir… Avec l’apéro de 19h à 20h et des repas fabriqués avec amour par un duo de cuisiniers différent chaque soir, difficile de respecter cette règle, surtout après une bonne journée d’escalade.
  • Une mention spéciale à Benjamin qui nous avait rapporté d’Italie tous les bons ingrédients pour préparer de vraies pâtes carbonara ; surtout sans crème fraiche mais avec beaucoup de parmesan râpé de frais.
  • En fin de journée, les ‘enragés’ peuvent s’infliger une séance d’étirements et de musculation ; ça n’engage qu’eux ! Les autres ont le droit de soigner leurs courbatures à la bière ou au vin blanc.
  • Ne pas oublier (comme on l’a fait cette fois) la pharmacie, surtout lorsque Franck est là, ou alors compter sur la présence d’autres participant(e)s compétent(e)s dans le domaine de la bobologie (merci Livia !).
  • Noter aussi qu’il faudrait prévenir à l’avance les gens qui le connaissent mal de la venue d’Alex, même pour deux jours, car certains pourraient avoir un choc psychologique face à son humour.

    Merci à tous les participants pour leur motivation, leur participation aux tâches communes et leur bonne humeur constante. Encore une bien belle semaine, comme on aimerait en vivre plus souvent (référence journalistique pour les plus de 40 ans). Et, comme on dit, jamais deux sans trois ! A l’an prochain donc.

Charles et Jérémie,
sept-oct 2021.

Eric, de retour au sommet de sa forme avec l’escalade

Programme Grimp Care à l'Aspala : Eric Rousseau

« Je suis venu en touriste ». Eric Rousseau l’avoue sans honte, quand il s’est présenté la première fois devant le mur d’escalade du gymnase La Fontaine, ce n’était pas spécialement par engouement pour la discipline, c’était d’abord parce que son médecin lui avait conseillé.

Le Docteur Stanislas Ropert, l’oncologue qui le suit depuis la découverte de son cancer, pratique lui-même la grimpe. Et les statistiques sont formelles : le taux de rechute est moins important lorsqu’on maintient une activité physique régulière.

Programme GrimpeCare

Eric fera donc partie des tout premiers inscrits au programme GrimpeCare, des séances d’escalade mise en place l’année dernière par notre club pour les personnes en rémission de cancer.
Avec forcément un peu plus d’appréhensions que les autres débutants : « les traitements chimiques que nous subissons altèrent les sensations aux extrémités des membres. Je ne savais pas trop comment allaient réagir mes doigts au contact des prises, et mes orteils, quand ils seraient serrés dans les chaussons d’escalade » se souvient Eric. Plus globalement, il y a aussi la perte de confiance en soi, en ses capacités physiques.

Aujourd’hui, avec le recul , ce quinquagénaire au sourire communicatif trouve finalement que l’escalade est un sport idéal, « à la fois physique et mental, donc très complet » pour se remettre d’une telle épreuve. « C’est une excellente manière d’apprivoiser ces nouvelles sensations, comme les aveugles qui ont une ouïe plus développée ».

Programme Grimp Care à l'Aspala : Eric Rousseau

Chaque lundi après-midi, pendant des séances d’une heure trente, Eric et ses acolytes du programme GrimpeCare ont pu découvrir les principes de base de l’escalade, les manip’ de sécurité, puis les techniques de progression, avec comme mot d’ordre le plaisir de prendre de la hauteur. Lui qui n’avait jamais grimpé s’est vite senti à l’aise : « c’est un sport basé sur la confiance : en l’autre, en soi, dans le matériel. Un terreau parfait pour retrouver ses repères ! Dès les premières séances, on est rassurés, et on en a beaucoup besoin. Ça reste ludique, ce n’est pas élitiste, chaque micro-progrès, chaque exploit, aussi minime soit-il, est très valorisant ».

Pendant cette année marquée par les confinements à répétition, les séances GrimpeCare ont pu être maintenues grâce aux dérogations dont bénéficiaient les participants en rémission : « c’était un luxe de pouvoir pratiquer chaque semaine entre nous » reconnaît Eric

L’escalade, une école de la vie

Plus que quiconque, les personnes en rémission de cancer voient dans l’escalade beaucoup de parallèles avec les épreuves de la vie, et les façons de surmonter ses vicissitudes : « c’est un sport où tu tombes. Tu apprends que tomber n’est pas forcément dangereux, alors qu’on nous a répété l’inverse toute notre vie. Quand on apprend à chuter, c’est génial ! Après, le moment où tu tombes prend moins d’importance ».

Sans compter la dimension sociale et la solidarité que cette discipline développe entre les grimpeurs : « tu grimpes seul, mais tu n’es pas seul » rajoute Eric. « Il y a l’esprit de cordée. Nous partageons quelque chose en commun, un fil rouge nous relie. Petit à petit, on commence à se raconter nos histoires, on a tous envie de s’aider ».

A l’issue de cette première année de pratique, le bilan fait par Eric est donc largement positif : « au début, je me suis mis à l’escalade pour faire du bien à mon corps. Ensuite, c’est devenu un plaisir. Maintenant, je n’y vais plus du tout pour GrimpeCare. Une fois que tu as fait 7 ou 8 séances, tu sens ta progression, tu vois que tu franchies des paliers, et tu as juste envie de continuer ».

Et c’est bien là le message que souhaite faire passer ce nouvel adepte. « Ça vaut vraiment le coup d’essayer » conseille-t-il aux personnes qui, comme lui, se remettent d’un cancer et hésitent à franchir le cap : « quand tu traverses une chimio, c’est un sacré surpassement ! L’escalade, c’est une façon positive de se surpasser ».

Retrouver un article sur le programme GrimpeCare de l’Aspala sur le site de la FFME

Programme Grimp Care à l'Aspala : Eric Rousseau

Initiation Alpinisme dans le massif des Ecrins (Juin 2021)

Pour la deuxième année l’ASPALA organise une session d’initiation à l’Alpinisme pour permettre la découverte de cette activité. Changement de massif, après Chamonix l’an dernier, direction le massif des Écrins, du côté du glacier blanc.

La chance est avec nous, le temps prévu pour ces trois jours est magnifique. Voir même trop chaud ! Conditions de neige de Mai mais températures de Juillet. On ne s’en plaindra pas, association parfaite 😎.

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Arrivée le vendredi midi au pré de madame Carle, le point de départ de notre aventure. On est tout de suite dans l’ambiance des Écrins : paysages sauvages et plus de réseau téléphonique, c’est parti pour une vraie coupure !

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021) Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Destination pour cette première étape : le refuge des Écrins à 3400m d’altitude. Les sacs sont lourds et ça va grimper ! 1300m de D+ à monter sur cette première journée. Une fois le refuge intermédiaire du Glacier Blanc atteint, nous attaquons les choses sérieuses : il faut mettre les crampons et s’encorder. Une vrai première course, il se mérite ce refuge ! La neige est molle, c’est dur ! L’altitude et le poids des sacs n’aidant pas, nous y serons pour 19H30, juste à temps pour profiter du dîner, puis repos !

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Jour 2, lever à 4h, l’objectif est l’épaule de la roche Faurio, une belle course de neige. Tous pas bien réveillés ou pas encore endormis, difficile à dire mais l’envie de grimper est là ! Le petit déjeuner est expédié, les crampons sont rechaussés, les cordées constituées et c’est parti. Il est 5h, le jour se lève déjà. La neige a bien crouté pendant la nuit, ouf, les crampons vont bien tenir ! Mais il va faire chaud et nous aurons de la neige molle pour la descente, elle sera fatigante c’est certain !

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

La descente du refuge vers le plat du glacier se fait rapidement. Une fois le glacier remonté jusqu’à la base de la roche Faurio, il faut grimper. Régulièrement mais doucement, le manque d’oxygène se fait sentir et il faut apprendre à se ménager, la journée sera longue ! Une section bien raide nous mène à l’arrête sommitale, un cours passage vertigineux et l’objectif est atteint, 3700m en haut de l’épaule ! Bravo à tous, premier sommet en haute montagne pour presque tous les stagiaires !

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Il faut déjà penser à la descente, la neige ramollit. Le passage raide est le moment de bravoure mais il passe sans problème, les crampons et le piolet sont maintenant maitrisés par tous. Reste une longue descente jusqu’au refuge du glacier blanc. Après 8h de course, nous y sommes. Mais la fatigue est bien là, la volonté d’avancer à porter le groupe sur la fin. Il faut reprendre des forces pour le lendemain.

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Le temps de repos au refuge est aussi l’occasion de faire le bilan de ces deux jours. Évaluer l’état de forme de chacun est indispensable pour planifier en sécurité la journée du lendemain. Nous sommes tous d’accord, réaliser un deuxième sommet et la redescente au parking n’est pas gérable dans le temps imparti, à la vue de la fatigue. Surtout qu’il faut ensuite remonter sur Paris. Ce sera donc grasse mat jusqu’à 5h, école de glace et redescente.

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

L’école de glace est l’occasion de tester différents modes de déplacement sur glacier : progression en pente avec piolet canne, montée de paroi verticale en pointes avants avec piolet traction. Ludique et… « glacial » ! Mais cela ouvre des perspectives, vivement les stages de cascade de glace ! 🥶

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Il est temps d’entamer la longue descente finale. Nous en avons encore tous pleins les yeux… et pleins les genoux. Une vrai bambée comme on dit !

Sortie Aspala au massif des Ecrins (juin 2021)

Merci à tous pour la confiance et les bons moments et à Thierry pour l’organisation, à refaire c’est sûr !

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Retour sur la sortie de mai à Orpierre

Dans le monde de l’ASPALA, Mai rime avec sortie dans le sud ! Cette année, retour sur le site d’Orpierre et son équipement rassurant, parfait pour redémarrer la saison sans se faire peur !

Après une bonne journée de route – et oui, le soleil d’Orpierre est plutôt loin de Paris – arrivée à notre gîte. Très bon accueil, plutôt tout confort et vue sur les secteurs des grandes voies, ça nous met directement dans l’ambiance, vivement le lendemain !

Sortie Aspala à Orpierre : le gîte

Premier jour de grimpe, direction le facile secteur du quatre-heure : révision des manips, couennes et voies de deux longueurs pour se remettre en forme. Le redémarrage est dur, surtout sur les dalles. Certaines voies portent bien leur nom, il faut retrouver la confiance ! Mais le soleil est là et petit à petit les sensations reviennent, ouf ! Au final une belle journée bien remplie, chacun a trouvé son bonheur dans des niveaux différents, le groupe est prêt pour attaquer les grandes voies !

Sortie Aspala à Orpierre : voie l'angoisse Sortie Aspala à Orpierre : repos bien mérité

 

Sortie Aspala à Orpierre : Grande voieDeuxième jour de grimpe, direction les secteurs du Quiquillon et de l’Ascle : journée grandes voies !! Que du plaisir, les longueurs s’enchainent en réversible ou non selon les cordées. Le rocher tient bien et le soleil est là, que demander de plus ! Quelques sueurs froides quand mêmes dans les dièdres et traversées ! 😱

Fin de journée sur les couennes du secteur quatre heure, histoire de profiter à fond de la journée. La météo est annoncée moins belle pour le lendemain ☹….

Samedi, dernière journée de grimpe mais la météo n’est pas au top, la pluie est annoncée pour 11h. Départ pour le secteur de l’Ascle pour certains – une grande voie en cible, et couennes sur le secteur Belleric pour le reste du groupe. La météo ne s’est pas trompée, la pluie arrive bien à 11h. Tout juste pour la fin des grandes voies, sur un secteur en dalle qui commence à s’humidifier.

Impossible de grimper l’après-midi, ce sera rando-pluie, histoire de tester la nouvelle veste GORETEX de Vincent !

Sortie Aspala à Orpierre : repos bien mérité

Et c’est déjà la fin du week-end, retour le dimanche sur Paris. Un grand merci à tous pour la bonne humeur, et à Thierry pour l’organisation, top comme d’habitude !

Sortie Aspala à Orpierre : au relaisSortie Aspala à Orpierre : les participants